Deuxième jour de montage. J’arrive sous le kiosque de la place Python, il est 9h30. Le patron (Xavier Meyer, directeur du festival) est en train de se faire un café avec la petite machine Nespresso posée sur un banc, il reste des croissants de la veille et du chocolat. Maud Chablais, photographe officielle du festival est aux prises avec son matériel, elle aimerait monter un studio en plein air mais le vent gonfle son fond blanc comme une voile d’Alinghi et menace de faire tomber son flash. On dirait que personne n’a attendu mon arrivée pour commencer à travailler. (Ça vous étonne? Moi aussi).
Aujourd’hui avec Xavier, on a rendez-vous à la radio pour faire un peu de promo. Il parlera de la programmation et moi du blog. Amaëlle nous attend vers 10h15 pour son émission en direct live des studios de Radio Fribourg: A l’ombre du Baobab. Au final, on s’en sort plutôt bien, toute la prog. y est passée, j’ai pu placer mes coups de coeur chéris, on aura parlé des projets autour du festival, de la garderie, de l’atelier pour les jeunes, des transports en commun et de mon blog et des Renifleurs schwytzois! Vous pouvez écouter ma voix suave du matin grâce au podcast , et je reparlerai des différents projets des Georges dans des articles à venir.
Sur cette deuxième de journée, on peut déjà croiser des bénévoles. Je rencontre Aïcha, leur responsable qui était partie chercher des chaussures pour ses protégées du jour débarquées en tongs. ON NE MONTE PAS UN FESTIVAL EN TONG, on l’a déjà dit hier, personne ne me lit? Bon sang!

Aïcha (photo http://www.maud-chablais.com )
Plus sérieusement, un festival sans bénévoles, c’est un peu comme une coupe Danemark sans coupe ou une croisière sans bateau. Ils sont plus de 140 sur les festival, tous encadrés par Aïcha, et je peux vous dire que ce n’est pas de la tarte. 140 bénévoles, ça veut dire 70 à 80 postes par jours à répartir entre des jeunes qui n’ont pas forcément d’expérience dans le domaine. Il faut s’assurer qu’ils sont là (il en manquait deux ce matin), et qu’ils font leur job. A la clé, des entrées pour le festival (un soir offert pour deux soirs de boulot), un t-shirt Staff (collector) et ton badge personnel. Et surtout, la possibilité de vivre un festival de l’intérieur, de rencontrer des gens aussi. J’ai appris ce matin de source sûre que je tairai parce qu’il est le directeur du festival que deux bénévoles sont tombés amoureux l’année passée et viennent d’emménager ensemble avec chien, chat et plantes vertes.
Une fois le festival terminé, les bénévoles sont remerciés avec une journée entière qui leur est dédiée.
Pour cette deuxième édition, il semblerait que les bénévoles ont à nouveau répondu présent même s’il en manque quelques uns pour le samedi. N’hésitez donc pas à vous inscrire en contactant Aïcha!