Troisième jour de montage, le gros et le lourd sont là, on peut commencer à faire dans la dentelle. Et qui dit dentelle dit Jérôme Berbier! Si vous ne l’avez jamais vu, vous l’avez peut-être déjà entendu. Quiconque connaît Jérôme pourra témoigner de ses talents de designer industriel ou même vantera son travail de styliste. Mais personne n’oubliera d’évoquer son incroyable organe. Le genre à vous faire vous retourner dans la rue ou à avaler de travers votre apéro. Oui, Jérôme Berbier a des cordes vocales uniques (bande d’esprits mal tournés) qui produisent le rire le plus incroyable de l’univers. Il se raconte même qu’il a stoppé un soir une émission de canal+ en éclatant de rire dans le public. J’ai longuement cherché la vidéo de ce moment de grâce sur internet, mais sans succès. J’offre d’ailleurs un hot-dog de chez Cynthia pendant le festival à toute personne susceptible de me fournir des informations qui me permettront de mettre la souris dessus.
Quand j’arrive sur le place Python aujourd’hui à 14h30 avec Lemmy mon fidèle assistant de un mètre de haut, il fait chaud et c’est le coup de mou. Jérôme fait une pause avec son équipe du jour, Johnny et Martin. Le chef est là qui veille, comme toujours.
Très vite ils se remettent au travail et je les suis, direction les backstages.
Jérôme m’explique son plan pour transformer de banales containers de chantier en havres de paix cosy et feng shui pour artistes éreintés. Tel le fils naturel de Valérie Damidot et Séphane Plaza, le bon goût en plus, il use d’astuces et de plans B pour remplir sa mission, tout en respectant les impératifs financiers d’un festival encore jeune. Un peu comme ces voiles de bateau récupérées chez rond de chute et qui serviront de bâches. L’intérieur des containers sera bardé de lames de bois pour donner l’illusion d’une petite maison, des palettes seront utilisées pour créer le fond des terrasses et le bar. Génie, vous avez dit?
Rien d’étonnant à ce que le festival engage une pointure de design pour s’occuper au mieux des artistes qu’on sait parfois très exigeants. Bien sûr je ne dirai rien des desiderata de Other Lives ou autres Goran Bregovic. N’insistez pas, je vous dis! Même sous la torture je ne piperai mot. (Il va sans dire que je n’ai aucune de ces précieuses informations, les organisateurs étant au courant que je garde aussi bien un secret que Closer et ma soeur réunis).
Cependant, je ne prends pas trop de risques en avançant que l’on est loin des 150 policiers demandés par les Beatles:
ou des M&M’s dont il faut retirer les bruns demandés par Van Halen:
Dans un prochain article, je vous parlerai du chef qui cuisinera exclusivement pour les artistes durant le festival, et peut-être qu’on saura si oui ou non Julie Hugo de Solange la Frange dort dans un caisson pressurisé.
En attendant, n’hésitez pas à glaner des conseils déco pour votre intérieur auprès de Jérôme, ou racontez-lui une bonne blague et profitez de son rire.
https://www.facebook.com/pages/Monsieur-J/881288181937509?fref=ts
j’ai vu la fameuse vidéo, elle existe vraiment! Antoine de Caunes arrête son émission en direct pour aller voir qui fait ce bruit incroyable dans le public. mémorable!
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JE LA VEUX!!
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